
DSM Ingrédients de Boulangerie
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DSM Ingrédients de Boulangerie appartient
depuis 1998 à la branche "Sciences
de la Vie" du groupe néerlandais DSM hautement spécialisé dans
les
biotechnologies. Depuis 1870, le métier de base de notre entreprise est
la
fabrication de la levure de panification. En France, aujourd'hui, DSM
Ingrédients de Boulangerie est l'un des fournisseurs majeurs de la
boulangerie. C'est la seule entreprise à posséder la maîtrise
totale de la
double technologie "levure + enzymes". DSM Ingrédients de Boulangerie
se
positionne donc comme le spécialiste complet de la fermentation du pain. |
La
levure, un champignon très cultivé
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DSM
Ingrédients
de Boulangerie propose deux marques de levures pressées
aux boulangers artisans français. Les levures La
Parisienne® et Levareal® sont commercialisées
sous la forme de blocs de 500g qui sont eux-mêmes,
conditionnés en caisses de 10 kg. Ces pains sont
issus de la déshydratation de la forme première
de la levure qui est une crème contenant les cellules
de Saccharomyces cerevisiae en suspension dans leur milieu
de culture liquide. |

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Une fois déballés
par le boulanger, ces blocs sont pesés, émiettés
et incorporés dans la farine du pétrin avec
l'eau de coulage, le sel et l'adjuvant de panification.
La Parisienne® et Levareal® sont des levures
pressées, issues de l'espèce Saccharomyces cerevisiae,
spécialement sélectionnées et cultivées
pour fermenter la pâte à pain française.
Pour
fabriquer du pain ou des brioches à la maison, DSM Ingrédients
de boulangerie propose aussi la levure ménagère Cappa
(sous forme de cubes de 42 g) en boulangerie artisanale et dans les
rayons des supermarchés
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Depuis peu, un nouveau type de levure est disponible.
DSM Ingrédients
de Boulangerie a en effet lancé sur le marché Fermipan
La levure Liquide, une levure crème directement prélevée
dans les cuves de la levurerie et conditionnée en packs de 1.5
kg.
DSM Ingrédients de Boulangerie propose également des levures
adaptées à des process technologiques spécifiques.
Ainsi, pour la boulangerie industrielle fortement automatisée,
l'émiettement de la levure pressée permet une présentation
sous forme de granules fins qui sont conditionnés en sacs de 25
kg.
La levure sous forme liquide est aussi commercialisée. Sous forme standard,
elle est transportée par camion citerne et livrée dans des cuves
réfrigérées et agitées situées à l'extérieur
des boulangeries industrielles. Sous forme stabilisée, la levure liquide
est conditionnée en containers de 1000 kilos qui sont entreposés
dans les chambres froides des boulangeries.
Pour une bonne
utilisation de la levure
En pâte à pain, le dosage
de la levure est fonction de la consistance de la pâte,
du diagramme de fabrication et de la température. La
dose moyenne est de 37 g par litre de coulage. Il faut augmenter
la dose lorsque: la pâte est ferme, lorsque la température
diminue en dessous de 23°C (un degré d'écart
de température entraîne près de 10% d'activité de
différence pour la levure), lorque le ponitage et l'apprêt
sont courts, lorsque le travail se fait en pousse contrôlée. |
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Il faut diminuer la dose de levure
lorsque la pâte est
douce, lorsque la température croît au dessus
de 23°C, lorsque le temps est chaud et humide (orageux)
et lorsque l'apprêt est long.
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En viennoiserie (croissants, brioches)
et pains de mie, la dose varie entre
4 et 6% sur le poids de la farine. Pour les pâtes contenant jusqu'à 3%
de
sucre, l'activité de la levure est favorisée. Au-delà de
ce seuil et dans
les recettes enrichies en oeufs ou en lait, le sucre ralentit la
fermentation. On peut soit augmenter la dose de levure, soit incorporer un
levain, un levain-levure ou une poolish.
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Pour une Bonne Conservation
de la Levure
La levure de panification est constituée de cellules
vivantes.Elle doit être stockée au froid entre
4 et 6°C. Pour favoriser le bon refroidissement de la levure
et la dissipation de l'humidité naturelle qu'elle développe,
il fautéviter d'entasser les cartons. Prélevez
la levure de la chambre frigorifique au fur et à mesure
de vos besoins quotidiens. Un pain de levure entamé dans
la journée doit être refermé dans son
papier d'emballage et remis au froid. |
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Physiologie
La levure de panification est constituée
de cellules vivantes d'un
champignon microscopique de l'espèce Saccharomyces cerevisiae. La petitesse
de cet organisme se mesure au fait qu'un gramme de levure renferme environ
10 milliards de cellules. Les cellules observées au microscope se présentent
comme des êtres unicellulaires.
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La levure
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Cellule vivante, Saccharomyces cerevisiae
est un micro-organisme capable de vivre aussi bien en présence qu'en absence d'air, avec comme nutriment
préféré un sucre simple: le glucose.
La transformation des sucres par la levure est donc possible de 2 façons
:
* en présence d'air : les levures respirent et consomment
une partie du sucre en produisant de l'eau et du gaz carbonique.
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La dégradation du sucre (glucose) se
fait par l'intermédiaire de très
nombreuses réactions enzymatiques spécifiques. L'énergie
produite assure non
seulement le maintien de la vie de la cellule mais permet aussi d'effectuer
de nombreuses synthèses cellulaires pour la croissance et la multiplication.
Cette voie est utilisée pour la fabrication industrielle de la levure.
En
présence d'air dans les fermenteurs de la levurerie, les souches sont
cultivées dans des milieux sucrés (mélasse de betterave
et de canne).
* en absence d'air : la levure fermente le sucre en dégageant
de l'alcool éthylique et du gaz carbonique: c'est la fermentation panaire.
Dès le pétrissage, les cellules
de levure vont préférentiellement utiliser
les sucres présents dans la farine (glucose et fructose notamment) pour
produire les premières molécules de gaz carbonique et démarrer
leur activité
fermentaire. Ensuite la levure utilise le maltose (sucre) qui résulte
de
l'action sur l'amidon de la farine des amylases (enzymes) préexistantes
et
de celles ajoutées au pétrin (améliorant). En absence d'air,
la fermentation
conduit, en plus du gaz carbonique et de l'alcool éthylique, à développer
un
certain nombre de composés secondaires (acides, alcools supérieurs,
esters,
aldéhydes..) dont l'importance est très grande pour les caractéristiques
organoleptiques des produits finis (arômes et goût). |
Levures
: Hier, Aujourd'hui et Demain...
Sans levure et fermentation, point de pain !
Déjà 3000 ans avant notre ère, Egyptiens et Babyloniens
savaient, au moyen de levains, favoriser les activités fermentatives des
levures sauvages pour fabriquer des pains alvéolés différents
des galettes compactes traditionnelles.
L'ère des «fermentations mystérieuses» allait traverser
le temps jusqu'au 19ème siècle, époque à laquelle
Pasteur identifiait la levure comme micro-organisme responsable de la fermentation
alcoolique. Aujourd'hui, les levures produites par voie industrielle et universellement
employées en boulangerie, sont des souches issues de Saccharomyces
cerevisiae. |
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A partir d'une cellule unique dont les caractéristiques
génétiques et biochimiques sont analysées et minutieusement
contrôlées en
laboratoire, le levurier doit propager la vie et produire, dans un
fermenteur, des milliards de cellules qui puissent, chez le boulanger, dans
l'environnement des pâtes très vite dépourvu d'oxygène,
mettre en jeu les
mécanismes complexes de la fermentation panaire.
Maintenant, dans les mains des levuriers, la levure n'est plus le levain
dont on maîtrise mal les propriétés. La connaissance de la
structure
moléculaire des gènes de Saccharomyces cerevisiae ainsi que la
chimie de son
hérédité ouvre des voies prometteuses pour de nouveaux champs
d'application.
Le levurier ne sélectionne plus simplement les levures en fonction de
leurs
aptitudes fermentatives et de leur productivité industrielle : il peut
domestiquer les souches existantes par modification ou amplification de leur
potentiel génétique, il peut inventer et construire des levures
nouvelles et
hautement spécialisées.
Et cela est indispensable, tant le boulanger est demandeur de levures plus
stables et plus «process-tolérantes», suite aux évolutions
technologiques de
la panification et aux nouvelles tendances de la consommation. Accepter les
variations de pH des levains et de pression osmotique dans les pâtes
sucrées, tolérer les agents fongistatiques pour la conservation
du pain de
mie, survivre au froid négatif au sein d'un pâton surgelé,
telles sont
quelques-unes unes des tribulations variées que doit surmonter la levure
dans le pétrin du boulanger.
Et ce n'est pas tout ! Après s'être principalement préoccupé des
propriétés
des pâtes et de leur tolérance jusqu'à l'enfournement, le
boulanger
redécouvre aujourd'hui le goût du pain que, seule, une fermentation
longue
et bien conduite est capable de favoriser.
Est-il possible, sans recourir aux techniques laborieuses que nécessite
le
travail sur levain ou sur poolish, de permettre le déroulement des
fermentations secondaires essentielles pour élaborer la flaveur du
pain ?
C'est le challenge actuel proposé aux levuriers et qui nécessite,
pour la
levure, une capacité de production de CO2 inchangée associée à une
synthèse
accélérée des substances volatiles aromatiques.
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DSM Bakery Ingredients France s.a.s.
112 allée des Erables
ZI Paris Nord II - BP 50346
95941 Roissy CDG Cedex
Tel: + 33 (0) 1 49 38 01 64
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Site : www.dsm-bakery-export.com
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